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Rencontres européennes de la participation : entre innovations prometteuses et défis persistants

Cette année, les acteurs et actrices de la participation se sont retrouvé·es à Strasbourg, capitale européenne et laboratoire de la démocratie, pour la 9ème édition des Rencontres de la participation.

Nous en retenons que, dans un contexte de fortes tensions démocratiques, il est absolument nécessaire de décentrer nos regards, d’assumer les conflits et de questionner nos façons de faire.

Comment faire évoluer nos pratiques pour construire une participation réellement inclusive et transformatrice ? Voici quelques pistes issues des ateliers auxquels nous avons assisté lors des Rencontres de la participation 2025.

Photo des trois membres de l'équipe d'iD City présents aux Rencontres de la participation

Aller vers une participation inclusive et effective

La volonté d’une participation inclusive est unanime, au sein des Rencontres de la participation comme ailleurs. Mais force est de constater que ce sont encore et toujours les mêmes voix qui participent et qui s’expriment. Alors, comment donner une (réelle) place à celles et ceux qu’on n’entend moins, voire pas ?

 

Diversifier les portes d’entrée dans la participation

Tous les dispositifs participatifs sont confrontés à une difficulté majeure : mobiliser des publics aux profils divers. En particulier les plus jeunes, les personnes moins diplômées ou moins politisées. Les raisons sont multiples, et souvent entremêlées : freins matériels, défiance envers les institutions, sentiment d’illégitimité… S’il n’existe pas de solution miracle, nous avons néanmoins recueilli quelques exemples inspirants lors des Rencontres de la participation !

L’exemple de la FIDE en Allemagne montre que l’aller-vers, parfois par un simple porte-à-porte, peut porter ses fruits. 75% des participant·es  à une démarche avaient commencé par refuser l’invitation issue d’un tirage au sort. 

À Cherbourg ou à Tours, c’est en réinventant les lieux de participation (crèches, piscines, structures mobiles dans l’espace public) que l’on parvient à toucher de nouveaux publics. Et parfois, il suffit d’un outil inattendu pour engager la discussion. Comme une cocotte en papier créée pour échanger sur la qualité de l’air avec les habitant·es !  

Ces expériences montrent qu’il est possible de favoriser l’implication des publics. Avec des moyens adaptés (humains comme financiers), du temps et des formats originaux et variés. Le recrutement des participant·es n’est cependant que la première étape. Assurer une participation effective, inclusive et durable reste un défi de fond, qui s’accompagne dans la durée.

 

Garantir l’expression de tous et toutes dans les dispositifs

La rencontre entre participant·es aux profils variés – personnes tirées au sort, membres d’associations, expert·es, personnes habituées des dispositifs – peut générer des tensions et renforcer des inégalités. En effet, les dispositifs participatifs, bien qu’ils soient conçus pour encourager la participation de tous et toutes, peuvent devenir des espaces où se reproduisent des formes de domination. C’est le cas lorsque certain·es participant·es monopolisent la parole ou imposent leurs cadres.

Comment éviter que les dynamiques de domination ne se rejouent dans les démarches participatives elles-mêmes ? Comment garantir que la diversité des profils se traduise par une véritable diversité des expressions ? Plusieurs pistes peuvent être envisagées pour favoriser une cohabitation harmonieuse et garantir une expression véritablement démocratique de tous et toutes.

Par exemple, l’inversion des rôles, où les personnes déjà engagées prennent le temps d’écouter celles et ceux qui viennent d’horizons différents, peut permettre de rééquilibrer les échanges. Des techniques d’animation adaptées (temps de parole égaux ou bâtons de parole) aident également à donner une voix à chacun·e. Enfin, la formation des animateurs et animatrices à la gestion des conflits permet de maintenir un climat respectueux et inclusif.

À Strasbourg, une charte d’engagement a été conçue avec un cadre pensé avec les participant·es. Elle inclut des règles sur les attaques personnelles et les engagements fondamentaux à respecter dans le cadre de la démarche. Ce type d’outil garantit non seulement la qualité des échanges, mais aussi l’adhésion collective à des principes de respect et d’égalité. Essentiels pour la réussite d’une démarche participative véritablement inclusive.

 

Faire de l’égalité de genre un levier de participation

Les démarches participatives peuvent aussi reproduire des inégalités de genre : déséquilibres dans le temps de parole, interventions sexistes, sous-représentation des préoccupations féminines dans les discussions et dans les projets…

Pour prévenir les discriminations de genre, l’Institut de la Concertation et de la Participation Citoyenne a créé en 2024 un Guide de la participation en faveur de l’égalité de genre. Il propose des pistes de réflexion concrètes. Parmi lesquelles : veiller à l’attitude des animateurs et animatrices, attirer l’attention de tous et toutes sur le fait que les hommes prennent généralement la parole plus longtemps et plus souvent que les femmes, favoriser l’écrit, etc.

Des exemples concrets montrent que la participation peut (doit ?) permettre de lutter contre les inégalités de genre : 

  • La Ville de Nantes, qui a lancé en 2024 une concertation sur la lutte contre le sexisme dans les espaces publics. Au cours de laquelle des ateliers en non-mixité choisie ont été organisés.
  • La Ville de Lyon, dont le budget sensible au genre* a permis de réaliser que les projets d’un budget participatif pouvaient reproduire les inégalités de genre. Par exemple, un projet de street-art dont l’œuvre peut représenter uniquement des hommes et être réalisé par des hommes.

Intégrer la question du genre dans les démarches participatives ne constitue pas une contrainte supplémentaire. Il s’agit d’une opportunité de garantir une participation véritablement équitable. Cela implique de repenser nos outils, nos formats et nos postures pour favoriser une participation et une représentation juste et inclusive de tous et toutes.

* Le budget sensible au genre est une méthode qui permet d’étudier les conséquences directes et indirectes des dépenses et recettes publiques sur les situations respectives des femmes et des hommes. Il s’agit d’étudier les budgets des politiques publiques et leur répartition pour déterminer s’ils accroissent ou réduisent les inégalités de genre.

 

Conflits et émotions : mieux les reconnaître pour mieux les accueillir

Et si ce que l’on redoute dans les démarches participatives – tensions, désaccords, émotions – en était en fait la matière première ? Dans un monde où les manipulations émotionnelles se multiplient, la participation a un rôle crucial à jouer. Celui de créer des espaces où ces émotions peuvent s’exprimer de manière authentique. Où les désaccords deviennent des leviers pour renforcer le débat démocratique et lutter contre la désinformation.

 

Faire de la place aux désaccords

Lors des Rencontres de la participation, nous avons été nombreux·ses à ressentir cette urgence : les démarches participatives ne peuvent plus se contenter d’être des espaces consensuels et policés. Refuser le conflit, c’est souvent refuser ce qui fait la richesse du débat démocratique. Accueillir les désaccords, c’est redonner du sens à la parole citoyenne. Dans un contexte de défiance généralisée, vouloir éviter le conflit à tout prix est contre-productif. Plusieurs ateliers l’ont rappelé avec force. La participation ne doit pas chercher le consensus “mou”. Elle doit, au contraire, créer les conditions d’une confrontation saine, dans un cadre sécurisé et respectueux.

À travers des exemples comme ceux de Grenoble, Poitiers ou Strasbourg, de nouvelles formes de démocratie d’interpellation émergent. Ici, la contestation est légitimée, structurée, outillée  : droit à la médiation, ateliers d’interpellation, référendums d’initiative locale…

Ces dispositifs montrent qu’il est possible d’ancrer le désaccord dans un processus constructif. Ils ouvrent la voie à une participation qui ne se limite pas à « faire avec », mais qui reconnaît les contre-pouvoirs citoyens comme une richesse à intégrer pleinement dans la décision publique.

 

Accueillir les émotions plutôt que de lutter contre elles

Parler démocratie, c’est aussi parler de ce qui se joue dans les corps, les regards, les ressentis. Longtemps disqualifiées par un idéal de participation rationnelle, les émotions ont été considérées comme un risque pour la qualité du débat. Elles sont pourtant au cœur du lien démocratique et constituent de puissants leviers de compréhension et de transformation.

Ignorer les émotions, c’est pourtant entretenir une forme de domination qui oppose raison et émotion. Comme si seule la première était légitime dans l’espace public. C’est faire taire ceux qui ne maîtrisent pas les codes du débat argumenté. C’est refuser une part essentielle de ce qui fonde l’engagement politique.

Il ne s’agit pas de transformer la participation en théâtre émotionnel, mais de reconnaître leur rôle et de leur offrir un cadre d’expression. Cela suppose un espace sécurisé, une reconnaissance des ressentis – y compris chez les professionnel·les – et des outils adaptés. Tels que la communication non violente, marches sensibles, photo-langage, captation des verbatims…

L’expérience du jury citoyen “Strasbourg capitale de Noël” en est la preuve. Un cadre clair peut permettre un débat critique mais serein, où les émotions trouvent leur place de manière constructive.

Mieux prendre en compte les affects, c’est créer des espaces où l’on se sent écouté·e, légitime, et capable de construire du commun.

 

Lutter contre la manipulation des émotions grâce à la participation

L’écoute et la prise en compte des émotions est d’autant plus importante dans l’ère actuelle de la désinformation. De plus en plus, les citoyen·nes sont victimes d’opérations organisées cherchant à manipuler l’opinion et les émotions. Dans un contexte où la confiance envers les institutions s’érode, les campagnes de désinformation trouvent un terreau fertile pour prospérer et compromettre la qualité du débat démocratique.

Un des exemples les plus documentés, et présenté par Alliance4Europe lors des Rencontres de la participation, est l’opération Doppelgänger. Il s’agit d’une campagne de désinformation menée par des acteurs russes au sujet de la guerre en Ukraine. Des doubles numériques de sites de presse ont été créés pour diffuser des faux articles. L’objectif était d’influencer les électeurs et électrices à l’approche des élections européennes 2024.

Face à cette réalité, les dispositifs délibératifs doivent s’armer en intégrant une dimension critique et réflexive sur l’information. L’enjeu n’est pas d’immuniser les citoyen·nes contre toute émotion, mais de leur permettre de distinguer les réactions émotionnelles légitimes des manipulations orchestrées. Les dispositifs participatifs ont ici un rôle crucial à jouer : en créant des espaces où l’information peut être collectivement questionnée et où les doutes peuvent s’exprimer sans jugement. Dans ces conditions, la participation devient un rempart contre la désinformation.

 

Cette 9ème édition des Rencontres de la participation nous confirment une chose : il n’y a pas de recette miracle. Mais une conviction renforcée : pour répondre à la crise démocratique, il faut accepter la complexité, assumer les tensions, et surtout, faire confiance à l’intelligence collective des citoyen·nes, quel que soit leur profil et leur histoire. La démocratie participative ne se décrète pas. Elle se construit, pas à pas, dans l’expérimentation, l’écoute et l’engagement sincère.

8ᵉ rencontres européennes de la participation : regards croisés

Regards croisés sur les 8ᵉ rencontres européennes de la participation

La démocratie participative est-elle à un tournant ? Dans un contexte politique mouvementé, nous souhaitions vous partager nos réflexions et enseignements tirés des 8ᵉ Rencontres européennes de la participation. Entre inquiétudes et espoirs, cette édition a permis d’esquisser des pistes pour une participation citoyenne renouvelée. Capable de relever les défis démocratiques et écologiques de notre époque. De l’inclusion des voix souvent inaudibles à la gouvernance partagée en entreprise, en passant par l’interpellation citoyenne, Juliette, Simon et Tiphaine partagent leurs rencontres de la participation, entre interrogations sur l’avenir de notre démocratie et les moyens de la revitaliser.

Antoine, Simon, Juliette et Tiphaine aux 8èmes rencontres européennes de la participation

 

Simon Quatrevaux, responsable conseil

Pour un sursaut démocratique 

Ces Rencontres européennes de la participation à Toulouse, ont eu lieu lors d’un contexte politique national particulièrement tendu. Elles se déroulaient entre les deux tours des élections législatives de 2024. La menace de l’arrivée au pouvoir d’un gouvernement d’extrême droite ne présageait rien de bon pour l’avenir de notre démocratie. Maintenant que le pire a été évité de justesse, un véritable sursaut démocratique est nécessaire. Les ateliers et débats des Rencontres ont permis d’esquisser quelques pistes d’action pour développer davantage la participation citoyenne.

Légiférer pour un statut de citoyen⸱ne participant⸱e

La première réside dans la reconnaissance juridique d’un statut de citoyen⸱ne participant⸱e. Aujourd’hui, certaines collectivités territoriales et institutions publiques mettent en place des moyens de dédommagements des participant⸱es. Cependant, elles sont contraintes de zigzaguer entre les textes de lois pour rester dans la légalité. Ce statut permettrait à chacun et chacune de se libérer du temps et de participer à la vie démocratique. Plus qu’un moyen de reconnaissance, c’est une nécessité démocratique.

Nous vivons dans une société inégalitaire où les personnes n’ont pas les mêmes chances et les mêmes capacités matérielles de participer. Le statut de citoyen⸱ne participant⸱e permettrait ainsi de lever d’importants freins à la participation. Cela par l’introduction d’artifices d’égalité : frais de déplacement, frais de garde des enfants, indemnisation, etc. Bonne nouvelle : des travaux du CESE visent à légiférer à ce sujet. Charge au nouveau gouvernement de s’emparer de ces travaux pour renforcer le droit de la participation !

 

Atelier "Le droit d'interpellation local permet-il d'élargir la participation politique ?" organisé par l'Institut Alinsky, la Ville de Strasbourg, la Ville de Bordeaux et la Métropole de Grenoble

Revitaliser la démocratie avec l’interpellation citoyenne

La deuxième piste d’action consiste à développer l’interpellation citoyenne. C’est-à-dire les dispositifs permettant aux citoyens et aux citoyennes de mettre à l’agenda politique des sujets et problématiques. Les Villes de Bordeaux, Strasbourg, Grenoble, ainsi que la Métropole de Grenoble ont partagé leur expérience. Ces dispositifs sont particulièrement bienvenus pour faire vivre une démocratie continue. La mise en place d’un référendum d’initiative citoyenne était une demande forte des gilets jaunes. Même si le RIC n’existe toujours pas à l’échelle nationale, certaines collectivités sont précurseures et encouragent l’initiative citoyenne. Ces expériences rencontrent un succès variable. Les difficultés résident dans la lisibilité du dispositif, dans son appropriation par les habitant⸱es et dans sa facilité de déclenchement.

C’est en cela que les 3 paliers de déclenchement de la Ville de Grenoble sont intéressants. À partir de 50 soutiens, la Ville organise une médiation entre les porteurs et porteuses de l’interpellation, les élu⸱es et les directions référentes. À 1 000 soutiens, un atelier d’initiative citoyenne, composé de citoyen⸱nes tiré⸱es au sort, échange et auditionne des experts afin de rédiger un rapport sur le sujet de l’interpellation. Enfin, avec 8 000 soutiens, une votation citoyenne précédée d’une période d’information et de campagne est menée. Ces dispositifs dits “ascendants” ont une grande place à jouer à l’avenir pour faire évoluer notre culture politique. Pour une démocratie vivante, les citoyens doivent pouvoir être force de proposition à tout moment et influer davantage sur l’agenda politique.

Accélérer la transition écologique

Enfin, mes rencontres européennes de la participation se sont achevées par l’atelier 2 tonnes. Il était animé par le conseil de développement de Toulouse Métropole. 2 tonnes est un atelier immersif qui vise à simuler la transition écologique jusqu’à 2050. Chacun⸱e doit entreprendre des actions individuelles. Mais également des actions collectives avec les autres pour atteindre l’objectif fixé par l’accord de Paris. Soit 2 tonnes d’équivalent CO2/an d’ici 2050. L’expérience permet de se rendre compte de l’ambition de cet objectif. Le jeu nous rappelle à quel point tous les protagonistes (citoyen⸱nes, entreprises, pouvoirs publics, associations) doivent jouer le jeu pour réussir la transition écologique.

C’est bien la combinaison d’actions de tous qui est la clé ! Nous pouvons tous individuellement changer nos pratiques. Par exemple, arrêter de manger de la viande, réduire les déchets plastiques, ou la consommation de produits transformés. Ce ne sont pas les solutions qui manquent. L’un des secrets de la transition réside dans l’influence que chacun et chacune peut avoir sur son entourage. La sensibilisation aux enjeux écologiques paie sur le long terme. Au-delà de sa bulle de filtre, de nombreuses personnes sont encore à convaincre de l’enjeu écologique. Pour changer d’échelle et que tout le monde passe à l’action, la tâche est rude. Mais l’espoir est permis, le jeu montre que c’est possible !

En résumé, ces rencontres européennes de la participation ont été riches en enseignements et en pistes de réflexion pour les nécessaires transitions démocratiques et écologiques. Charge à chacun de nous et aux pouvoirs publics d’accélérer ! Le temps presse.

 

Tiphaine, chargée de conseil

Menaces, espoirs et innovations locales

Au lendemain du premier tour des élections législatives, ce séjour toulousain a débuté dans un contexte de profonde inquiétude quant à l’arrivée de l’extrême droite au pouvoir. Cette période nous a rappelé à quel point il est indispensable de s’interroger sur le fonctionnement de notre système politique. Cette édition des Rencontres Européennes de la Participation a donc été l’occasion d’esquisser des pistes de solutions. L’objectif étant de pallier aux difficultés que rencontre actuellement notre démocratie et de réinterroger nos pratiques en tant que professionnel⸱les de la participation. 

La démocratie participative menacée ?

La première chose que ces Rencontres m’ont appris (ou rappelé), par la voix de Loïc Blondiaux, est que la démocratie participative est menacée. D’une part, “par en haut”. En raison de l’instrumentalisation à l’échelle nationale du Grand Débat National et de la Convention Citoyenne pour le Climat. Ou encore par la régression du droit de la participation. Mais aussi “par en bas”. En effet, les citoyens et citoyennes sont de plus en plus réticent⸱es à participer à des dispositifs auxquels iels ne croient pas. Si ces menaces ont de quoi nous inquiéter en tant que professionnel⸱les de la participation, la démocratie participative n’en est pour autant pas condamnée ! Il reste des raisons d’espérer : 

  • Les acteurs et actrices de la participation sont nombreux⸱ses. Ils vont continuer de concevoir, d’animer et d’accompagner des démarches participatives sur le territoire. 
  • La démocratie participative, ça fonctionne ! À condition (et pas des moindres…) qu’il y ait une réelle volonté politique. 
  • Il y a, malgré les réticences actuelles, une demande sociale de participation. 
  • La participation est nécessaire car elle est le meilleur moyen de légitimer et de prendre des décisions collectives. 
  • Le contexte politique national ne correspond pas aux réalités locales. De nombreuses démarches participatives, sincères et fructueuses, continuent de voir le jour sur le territoire. 

Des innovations locales qui donnent des raisons d’espérer

Ces démarches participatives locales prennent des formes variées : des Grands débats (sur la Loire, sur la longévité, sur la Fabrique de la Ville…) organisés par Nantes Métropole sur des enjeux stratégiques à l’échelle métropolitaine ; à l’Assemblée citoyenne mise en place par la Ville de Paris pour co-construire les politiques publiques ; en passant par la Tournée de la démocratie permanente animée par la Ville de Bordeaux, qui a particulièrement attirée mon attention. Chaque année, de mai à juillet, une agora en bois est installée dans différents espaces publics pour aller à la rencontre des habitant⸱es. Un sujet de discussion leur est proposé (l’urgence climatique ou la jeunesse, par exemple). L’objectif ? Inscrire à l’agenda politique des sujets qui ne le sont pas, en vue d’alimenter les politiques publiques. Cette démarche m’a semblé singulière : 

  • Par son format qui permet d’entrer en contact direct avec les habitant⸱es. Tout en s’adaptant à leurs envies et à leurs contraintes.  Et leur permettant d’exprimer simplement un avis sur un sujet qui les concerne de près ou de loin. 
  • Par son ambition qui n’est pas de concerter à proprement parler en produisant des contributions construites et détaillées. L’enjeu étant de prendre la température sur un sujet qui n’est pas inscrit à l’agenda politique. 

La nécessité de s’appuyer sur des ressources compétentes

Il n’en reste pas moins que ce type de dispositifs nécessite des ressources importantes et doit être porté par des professionnel⸱les qui disposent de compétences propres aux démarches participatives (mobilisation des publics, animation de groupes, etc.). À cet égard, j’ai participé à un atelier animé par l’Institut de la Concertation et de la Participation Citoyenne sur la formation des professionnel⸱les de la participation. L’occasion de (se) rappeler qu’au-delà des compétences et de l’ingénierie que requiert la mise en place des démarches participatives, le changement de posture est un prérequis indispensable. Et ce, pour deux raisons : 

  • Avant de choisir le type de dispositif participatif mis en place, il est indispensable de définir ses objectifs, les moyens alloués, etc. Le choix des outils et des méthodes a lieu ensuite, pour tenir compte de ces éléments. Cette logique peut bousculer les habitudes car elle rompt avec le réflexe (facile, mais naturel !) qui consiste à commencer par choisir un outil sans se soucier de sa pertinence au regard du contexte. 
  • Le volet participatif d’un projet confère aux professionnels un rôle différent de ce dont ils peuvent avoir l’habitude. Il ne s’agit pas/plus de concevoir des projets en se basant uniquement sur son expertise technique, mais de la mettre au service des parties prenantes afin de leur permettre d’exprimer leur avis. 

C’est pourquoi les formations à destination des professionnel⸱les de la participation se multiplient. Des formations initiales : Master Ingénierie de la concertation de Paris 1, Master Concertation et territoires en transition de Sciences Po Rennes… Mais aussi des formations continues proposées en interne (comme à SNCF Réseau ou au Département de Haute-Garonne). Ou encore par des organismes de formation (CNFPT, Ifrée, etc.). 

En bref : trois jours variés, tant sur le fond que sur la forme. Qui, au-delà des ateliers et des temps d’échanges auxquels nous avons assistés, nous ont offert une chouette occasion de croiser nos partenaires ! 

 

Juliette Le Bras, chargée de communication

De l’inclusion du vivant à la lutte contre les précarités

À la question “comment la participation peut-elle accompagner les transitions de demain”, la réponse de mon côté et au vu des ateliers auxquels j’ai eu l’occasion de participer semble être : en écoutant ceux et celles que l’on entend jamais. Pour ce faire, il faut accepter que participer est un privilège de temps et d’accès à l’information.

Sur cette question de l’inclusion, il faut aller chercher, mobiliser, redistribuer l’accès au débat démocratique afin de redistribuer la parole aux personnes vivant en milieu rural, vivant dans les quartiers populaires, aux jeunes de moins de 15 ans et aux jeunes tout simplement, et inclure aussi tout le vivant… 

Inviter le vivant à la table des politiques locales

Un des ateliers auquel j’ai participé était intitulé “inviter le vivant à la table des politiques locales”, la question sous-jacente était de se demander quelle typologie d’espèces ou de milieux on représente et pourquoi on le fait. Cela implique en amont de rompre avec l’idée selon laquelle l’Humain agit sans se préoccuper des conséquences naturelles, comme si nous n’étions pas interdépendant⸱es de nos écosystèmes. Le deuxième enjeu est de sortir des échelles géographiques et temporelles auxquelles la ville nous assigne, relier les villes et les campagnes. 

Le problème de fond est l’emprise de la sphère économique sur toutes les autres sphères, et cela, afin de régler des problèmes à court terme. Si l’on pensait à long terme, on réaliserait probablement mieux l’importance de la sphère écologique et l’on ferait alors entrer le vivant en démocratie. Il faut ainsi greffer la notion de commun sur la notion de représentation du vivant, car, en représentant le vivant dans nos systèmes politiques, on assure aussi son futur. 

Tout cela, dans le but de réunir une grande diversité de citoyennes et de citoyens autour d’un micro-parlement du vivant. Pour ce faire, 11 étapes ont été recommandées : 

  1. Co-concevoir la démarche avec différents acteur⸱ices
  2. Le dispositif naît lors d’un évènement festif et mobilisateur
  3. Tirage au sort des membres du micro-parlement
  4. Constitution du groupe de porte-paroles
  5. Créer le cadre de confiance, co-définir l’ambition collective et le mandat
  6. Des temps de formation
  7. Formalisation de l’engagement du ou de la porte-parole vis-à-vis de son espèce
  8. De l’ambition, de l’enquête terrain, des rencontres
  9. Formalisation des propositions
  10. Décider collectivement dans un cadre favorisant le consentement
  11. Une restitution aux citoyen⸱nes et autres territoires d’expérimentation.

La mobilisation pour lutter contre les précarités

Voici deux associations créées par des femmes inspirantes aux parcours spécifiques qui ont pour objectif de mobiliser contre les injustices sociales et de lutter contre le gaspillage et ses méfaits pour l’environnement. Elles sont venues nous raconter leur histoire respective lors de ces 8èmes rencontres européennes de la participation.

L’ association les Robines des Bennes a pour objectif de lutter contre les gaspillages et la précarité. Fondée par Louise Boyard à Amiens en 2023, l’association a plusieurs objectifs : lutter contre les gaspillages, permettre l’accès gratuit à des denrées et matières premières pour celles et ceux qui n’ont pas les moyens de les acheter, sensibiliser au développement durable et créer un espace de rencontre et de solidarité. Ainsi, plusieurs actions sont mises en place comme la freeperie des Robin⸱es, les frigos partagés, du glanage alimentaire et de végétaux, des distributions gratuites, etc. Des actions qui portent leur fruit car l’association compte aujourd’hui plus de 100 bénévoles et plus de 8000 bénéficiaires sur Amiens !  

L’Association Pas Sans Nous se définit comme un syndicat des quartiers populaires. L’association a pour objectif d’être force de proposition et d’interpellation vis-à-vis des pouvoirs publics, de se positionner comme porte-parole des habitant⸱es de quartiers populaires et les collectifs locaux dans leurs luttes et de créer des espaces de ressources, d’échanges et d’expérimentations. Plusieurs actions sont mises en place, notamment le tour de France “Nos quartiers ont de la gueule” afin d’amener la participation citoyenne au cœur même des quartiers populaires. Ou encore “L’Université des quartiers populaires”, une rencontre annuelle permettant d’évoquer des sujets tels que le cadre de vie, le pouvoir d’achat, les discriminations, l’écologie, la politique et le désert électoral, les violences policières, la scolarité, etc.

Des rencontres précieuses qui permettent une vraie mobilisation de personnes qui ne se sentent pas incluses et qui n’ont pas l’occasion de faire entendre leur voix : “Tant que vous ferez à notre place, ce ne sera pas pour nous, ce sera contre nous !

La gouvernance partagée en entreprise 

Avec plus de 200 salariés répartis dans 11 coopératives, Enercoop Midi-Pyrénées a opté pour une gouvernance partagée en entreprise sur le modèle de l’holacratie depuis 9 ans. Deux collaboratrices sont venues nous partager leur expérience enrichissante et inspirante. 

Il s’agit d’un modèle totalement opposé au modèle pyramidal classique et de la concentration symbolique du pouvoir dans une seule personne. La gouvernance partagée signifie intelligence collective et confiance mutuelle des parties prenantes. 

La gouvernance partagée apporte des outils d’animation et de prise de décision, telle que la gestion par consentement. Cette méthode permet à chacun d’apporter sa part dans la prise de décision. Elle implique que personne ne considère la décision nuisible pour la coopérative. Au sujet des temps de prise de décision, Enercoop Midi-Pyrénées considère qu’il vaut mieux prendre le temps de prendre une bonne décision collective avec des personnes compétentes, plutôt que de laisser une seule personne moins compétente décider du sort de tous.

L’avantage notable de la gouvernance holacratique est que ce système développe la créativité et la motivation, dans un environnement de travail stimulant, responsabilisant et valorisant pour les collaborateurs et collaboratrices de l’entreprise. 

Atelier 2 tonnes

Un impétueux cocktail de panique et de remise en question face à l’urgence de la crise environnementale sous la forme d’un atelier ludique et collaboratif. 2 tonnes, c’est l’empreinte carbone moyenne par habitant⸱e que nous devrions atteindre en 2050, notamment pour respecter l’engagement de l’Accord de Paris. Aujourd’hui, nous sommes à 10 tonnes en France en moyenne. Le défi à relever est donc considérable ! Des changements et une véritable transition sont nécessaires. Ces derniers sont abordés sous différents angles : le transport, le logement, l’alimentation, les biens et les services.

Ce qui est d’autant plus intéressant, c’est de réaliser qu’il y a autant de changements collectifs que de changements individuels et que cet équilibre est même primordial à un changement drastique des comportements. Participer à cet atelier permet également de sortir du triangle de l’inaction entre les entreprises, les citoyen.nes et les pouvoirs publics qui se renvoient la balle en attendant qu’un des groupes agisse le premier… 2050 arrive à grand pas, alors transformons cet infernal triangle en cercle vertueux tant qu’il en est encore temps ! 

 

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L’équipe iD City

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Coup d’œil sur 2023

Coup d’œil sur 2023

Nous avons profité de la fin d’année 2023 pour écrire la rétrospective d’une année riche en apprentissages et améliorations de notre plateforme de participation citoyenne. Coup d’œil sur 2023 !

Les nouvelles fonctionnalités de la plateforme 

Plusieurs nouveautés ont pu voir le jour grâce à notre super équipe technique ! 

Voici les principales nouveautés 2023 : 

  • Les espaces de discussion privés

Cette nouvelle fonctionnalité permet aux usagers de créer des espaces de discussion privés. Cette fonctionnalité est notamment utile pour demander des précisions aux porteur·ses d’idées, pour permettre de s’échanger des informations et de les conserver sur la plateforme ou encore pour échanger entre membres d’un conseil de quartier ou commission citoyenne.

  • Personnalisation de l’expéditeur des mails automatiques

Il est désormais possible de personnaliser l’adresse email qui expédie les courriels automatiques envoyés par la plateforme  (exemple : jeparticipe@ma-mairie.fr au lieu d’une adresse mail iD City utilisée par défaut).

  • Validation de l’inscription par SMS

Jusqu’à présent, il était possible de valider son inscription sur la plateforme en cliquant sur un lien reçu par mail. C’est désormais aussi faisable par SMS ! 

Après avoir créé leur compte, les usagers reçoivent un code de vérification par SMS (au numéro indiqué lors de leur inscription), qu’ils doivent renseigner sur la plateforme pour valider leur inscription. Il est possible de permettre aux utilisateur·ices de choisir entre la validation par mail ou par SMS, sans leur imposer d’utiliser l’une ou l’autre. Cette nouveauté permet d’allier la sécurisation de l’authentification à la simplicité et la rapidité de l’inscription ! En attestent les premiers retours positifs de nos partenaires.

  • Validation automatique des participations à un vote

Afin de faciliter la prise en compte des votes des utilisateur·ices, un système de validation automatique a été créé. Dorénavant, deux modalités de validation des votes sont disponibles. Une fois qu’un usager a voté pour ses propositions préférées en respectant les règles du scrutin : soit il doit valider manuellement son vote (validation définitive) en cliquant sur un bouton dédié, soit son vote est automatiquement validé. La validation automatique permet notamment au votant de modifier ses choix jusqu’à la fin de la période de votation.

Du côté de la communauté de partenaires iD City

Voici quelques démarches participatives inspirantes menées en 2023 sur nos plateformes : 

Initiée fin 2022 par la Ville et Nantes Métropole, une étude pour imaginer le centre-ville de Couëron demain a été mise en place pour la ville de Couëron en 2023. La concertation intègre plusieurs étapes participatives autour de 3 questions : les usages actuels du centre ville, ses atouts et ses faiblesses, et enfin, les idées ou projets à développer demain pour le centre-ville. 

Il s’agit d’une déambulation cadrée avec un parcours donné. A cette occasion les participant·es peuvent poser leurs questions aux élu·es au fil du parcours défini. Ainsi, l’objectif est de récolter les préoccupations, les problèmes relevés dans des domaines variés (cadre de vie, sécurité, voirie, etc.). 

Les Assises de l’environnement du territoire yonnais ont inauguré une nouvelle séquence de concertation consacrée à quatre sujets d’importance : la biodiversité et la nature en ville, les ambiances nocturnes, la transition énergétique et la ressource en eau. Pour y répondre, un groupe de citoyens et citoyennes représentant la population yonnaise a été constitué.

Dans sa logique de co-construction de la politique locale avec l’habitant, la convention citoyenne de Saint-Médard-En-Jalles va permettre à une cinquantaine de membres, volontaires et tirés au sort, de se retrouver autour de thématiques et idées qu’ils auront directement choisies pour aborder la Ville de Saint-Médard-en-Jalles de demain.

Dans le cadre de son réaménagement, la médiathèque intercommunale à Lillebonne a fait peau neuve en sollicitant l’avis des habitant·es sur ses nouveaux espaces. Deux propositions d’aménagement ont été couchées sur le papier suite à un biblioremix (dispositif d’expérimentation, d’innovation et de création participative). Le choix final s’est avéré être l’ambiance Hygge : bien être et confort, interactions sociales, culturelles et de partage.

  • L’université de La Rochelle au service de la faune marine

L’université de La Rochelle met en place un  projet de médiation scientifique visant à élaborer des scénarios permettant de protéger les dauphins des captures accidentelles dans le Golfe de Gascogne.

La communauté des partenaires

En Octobre dernier, nous avons organisé notre rencontre annuelle des partenaires iD City. L’occasion de partager leurs expériences et bonnes pratiques autour de la démocratie participative, tout en participant à des ateliers collaboratifs.

Suite à cette journée de 2022 et aux retours récoltés, nous avons eu la volonté d’offrir un terrain d’échange à la communauté des partenaires iD City. C’est dans cette optique qu’en mars 2023, nous avons lancé le premier budget participatif des partenaires avec 15 jours de développement à la clé ! 

Les rendez-vous de l’équipe iD City

Le Symfony Live

Le Symfony Live à Paris en mars 2023 a été bien plus qu’un simple événement technique. Il a offert à notre équipe technique une opportunité unique d’apprentissage, de partage et de connexion avec la communauté Symfony. De retour avec de nouvelles idées et des compétences affûtées, ces expériences enrichissantes nous permettent de rester à la pointe pour faire évoluer notre plateforme. Symfony Live à Paris reste une étape incontournable pour celles et ceux qui souhaitent rester à la pointe de l’innovation dans le domaine du développement web.

Les Rencontres de la Participation

Les 7ème Rencontres de la Participation à Rouen en 2023 ont été une expérience enrichissante, ouvrant de nouvelles perspectives sur la démocratie participative. Cette année, la thématique centrale était : “La participation au cœur des défis des territoires”. Dans une époque de défis multiples, ce rendez-vous représente un moment clé pour questionner le rôle que peut (et doit) jouer la participation citoyenne dans la transformation et l’adaptation de nos territoires.

Les Rencontres Nationales des Budgets Participatifs

Rendez vous incontournable : les 8ème Rencontres Nationales des Budgets Participatifs. Notre équipe est revenue avec une compréhension approfondie des mécanismes de prise de décision participative, ainsi qu’avec une inspiration renouvelée pour promouvoir ces approches auprès de nos partenaires. Cet évènement invite à réfléchir à l’avancée des budgets participatifs, de l’originel Porto Alegre à nos jours. Il s’agit d’envisager ensemble et de co-construire le budget participatif de demain en impliquant davantage les élus et les citoyens.

 

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visuel quatrième édition de la journée des partenaires

RETOUR SUR LA QUATRIÈME ÉDITION DE LA RENCONTRE DES PARTENAIRES ID CITY

Retour sur la quatrième édition de la rencontre des partenaires iD City

 

Une communauté de plus en plus étendue 

À ce jour, plus d’une cinquantaine de partenaires ont choisi la solution iD City pour mener leurs démarches de démocratie participative numérique. De natures diverses (collectivités territoriales, universités, bailleurs sociaux…), ces structures présentes dans toute la France et au Luxembourg, forment la communauté des partenaires iD City. La communauté des partenaires iD City se réunit une fois par an lors d’un temps fort à Nantes à l’occasion de la rencontre des partenaires, se retrouve lors de webinaires et échange de manière continue sur une plateforme numérique dédiée.

Cette communauté vise à favoriser les liens entre acteurs et actrices de la participation, à développer le partage d’expériences entre pairs et à contribuer à la montée en compétences de chacune et chacun sur les questions de démocratie participative. Il s’agit également de faciliter l’appropriation de la plateforme et de réfléchir collectivement à ses évolutions. 

journée des partenaires 2023

Retour sur la 4ème rencontre des partenaires

C’est dans ce cadre qu’une vingtaine de nos partenaires se sont retrouvé·es à Nantes le 17 Octobre dernier pour la quatrième rencontre de la communauté. Rythmée par des moments conviviaux et des temps de réflexion collective, cette journée a permis à nos partenaires de se rencontrer et de prendre connaissance des actualités d’iD City. De nombreux échanges ont également eu lieu sur l’avenir de notre plateforme numérique et sur les démarches participatives menées par les un·es et les autres.

  • Le nuancier des démarches participatives

La deuxième partie de la matinée était dédiée à un atelier visant à présenter la diversité des démarches participatives mises en place par les partenaires iD City et leur déclinaison sur notre plateforme.

Les participant·es ont ainsi pu partager les démarches mises en place au sein de leur structure :

🟩Les appels à idées et appels à projets comme la boîte à idées destinée aux agents du Tarn, l’appel à projets CVEC de l’université de Tours, ou encore, les appels à projets menés dans le domaine social du département de l’Hérault.

🟩Les instances participatives pérennes comme les Conseils des Enfants et des Aînés de Saint-Avé, le groupe de travail sur le participation citoyenne de Talence, ou encore le Conseil local du handicap de Quimper.

🟩Les dispositifs participatifs ponctuels comme la consultation sur l’évolution de l’offre culturelle de Vannes, la consultation sur la ligne ferroviaire Lyon-Turin de la Savoie, ou bien la co-construction de la Journée du Patrimoine de Quéven

🟩Le droit d’interpellation comme le droit de pétition proposé à Quimper.

En somme, il existe une multitude de démarches qui méritent d’être mises en valeur et démocratisées ! D’autant plus qu’elles peuvent se décliner sur notre plateforme grâce aux multiples fonctionnalités qu’elle propose.

journée des partenaires 2023

  • Ateliers à la carte…

L’après-midi, les partenaires présents ont pu choisir d’aborder les sujets qu’ils et elles souhaitaient ! 

Ainsi, certain·es partenaires ont choisi de réfléchir à la mise en œuvre opérationnelle du budget participatif, de l’instruction des projets avec les services à l’accompagnement des porteurs et porteuses de projet. Tandis que d’autres ont réfléchi à des solutions permettant d’optimiser le back-office de notre plateforme. Enfin, les esprits se sont échauffés sur la question : comment faciliter l’inscription et la participation sur la plateforme ?

Cet atelier a été plus qu’instructif pour nous et nos partenaires puisque l’intelligence collective était au rendez-vous : du partage d’expérience à la recherche active de solutions communes.

Journée des partenaires 2023

Merci aux participant·es de cette quatrième édition de la rencontre des partenaires, nous avons déjà hâte d’être l’année prochaine !

 

L’équipe iD City

 

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